Île de Tinos (4), île de Syros, île de Naxos (1)

10 – 13 décembre

Chora (grèce) – Lazaretta – plage de Plaka (grèce)

111 km

Ce samedi matin, en me rendant sur la quai, j’ai senti comme de effervescence dans l’air. En passant devant les comptoirs des agences de ferry, il y avait des gens ! Alors que pendant toute les semaines, ils sont restés fermés. Renseignement pris, la v est levée cet après-midi. Ouf de soulagement, je vais pouvoir changer d’air !

Pour fêter ça, j’ai fait un dernier petit tour à vélo sur l’île pour me dégourdir les jambes. Il faut croire que je ne vais arriver dans les îles de jour. Le ferry part à 20h. Cependant contrairement à mon arrivée à Tinos, pas de stress. Aujourd’hui il fait beau, chaud (18°c) et le vent est absent.

pollution pour les yeux

des pigeonniers, toujours et encore

Je m’attendais à un ferry plein à craquer mais il est … vide ! La traversée a été rapide et à peine débarqué sur l’île de Syros, j’ai fait le plein d’eau à la première occasion et j’ai demandé où dormir avec la tente. Un homme m’a indiqué la direction du sud (j’avais dans l’idée d’aller au nord de la ville) et au bout de 2 km, j’ai trouvé une église et un bâtiment avec un grand porche. Idéal et coup de chance. Je suis resté discret pour m’installer et j’ai pu m’endormir sereinement.

le soleil sur couche sur Syros

le sapin de Noël de Tinos ville

Syros, de nuit, depuis ma tente !

Je craignais d’être réveillé par les cloches ce matin (comme dans le dortoir à Tinos) mais il en a rien été, c’est l’aube qui m’a fait sortir de la tente. La journée s’annonçait magnifique : pas un brin de vent, grand soleil et chaleur hivernale.

vue sur la ville depuis la tente au réveil (j’ai marché 10m !)

Je suis allé directement aux comptoirs des ferrys pour me renseigner sur les traversées vers Naxos, la prochaine île. Et là mauvaise nouvelle. Pas de traversée mercredi comme je le souhaitais, il y en a bien une mais avec un départ vers 23h et une arrivée dans le milieu de la nuit, idem pour jeudi.

Du coup j’ai décidé de ne rester que 2 jours plein sur l’île avec un départ mardi matin, je ferai moins de randonnées, dommage. J’ai mis le cap au nord pour randonner. A peine 10 kilomètres pour arriver à vélo mais j’étais déjà sur les rotules. C’est fou les pourcentages qu’il peut y avoir dans les pentes parfois.

Ano Siros, la colline catholique

Anos Siros, la colline catholique

dans la principale ruelle

Après les randos, je suis retourné vers la ‘capitale’ pour faire un peu de visite. Le site est magnifique avec ses 2 collines remplies de maisons cubiques et coiffées de 2 imposantes églises. Ouais cette île me plaît beaucoup, je suis sous le charme. A la tombée de la nuit, je suis retourné vers mon église pour dormir, mon point de base !

vue sur Ermopouli avec Ano Syros à gauche, la colline catholique et à droite, Vaporia, la colline orthodoxe

Vaporia, le quartier orthodoxe

coquin !

le site est magnifique, vue depuis ma tente, ou presque !

Au réveil, surpris de voir 2 hommes venus pour couper l’herbe (!) mais pas de souci après un salut amical. Hier j’ai découvert la partie nord de l’île, montagneuse, aujourd’hui j’ai mis le cap au sud, là où les maisons de vacances s’entassent les unes sur les autres.

Mais il y a quand même des beaux petits coins, tel le petit port de Kini, totalement désert, à part 2 retraités en train de prendre un bain de soleil sur la quai.

Kini et sa belle plage en bas

à Kini, plus de chats que d’humains !

Kini

Galisas …

… et sa belle plage de sable

Bon c’est vrai qu’ensuite, ça s’est gâté, ça devait être beau avant qu’ils construisent mais toutes ces constructions n’importe où et n’importe comment. Enfin, j’ai vu pire dans d’autres pays.

J’aurais pu faire une rando mais il aurait fallu que je la fasse à marche forcer, ce n’est pas le but. J’ai donc préféré moi aussi prendre un bain de soleil avant de retourner vers la ville pour passer ma 3è et dernière nuit sur l’île, déjà. Ça me change !

à la chasse aux oursins

beau cadeau de Noël !

pollution visuelle et pollution tout court

que la vie de retraité est difficile dans les Cyclades

la plage d’Achladi

Je n’avais pas pris la peine de monter la tente pour cette nuit étant donné que je me levais avant 6 heures pour prendre le ferry. Le vent a commencé à souffler dans la nuit et dès lors, je n’ai plus trouvé le sommeil, trop bruyant. La ville, elle, était encore ensommeillée quand le ferry a quitté le port. La traversée jusqu’à Naxos a duré 3 heures, 3 heures pendant lesquelles le bateau a tangué. Ça souffle toujours aussi fort mais pas au point à interrompre les traversées aujourd’hui.

Bye bye Syros

hlate sur l’île de Paros

ça tangue sérieusement

l’île de Naxos, le temps n’est pas engageant

je quitte vite Naxos ville

Débarqué en fin de matinée à Naxos ville, je ne sais pas pourquoi mais j’ai tout de suite eu un bon feeling. La capitale est petite mais l’île est la plus grande des Cyclades, avec le sommet le plus élevé, le mont Zeus, culminant à 1004 mètres. Il y a donc de la vraie montagne ici mais curieusement les premiers kilomètres ont été tout plat. Je crois bien que c’est la 1ère fois en 3 semaines dans les îles que c’est aussi plat ! J’ai pris la direction des plages au sud-ouest de la capitale et là encore, j’ai aimé l’endroit. J’ai donc décider de terminer l’étape sur une plage, en ayant pris le soin de trouver un abri du vent et de l’éventuelle pluie. Aujourd’hui une immense terrasse de restaurant. Et même une piscine, encore pleine, à 50m, idéal pour me laver à grandes eaux, et laver les affaires !!

quelle couleur de la mer

la route du bord de mer au sud-ouest de Naxos ville

ça fait penser aux vacances !