02 – 05 décembre
Chora (grèce) – plage de Rohari – Falatados – Chora (grèce)
89 km
Enfin, le soleil est réapparu. La journée ne pouvait pas mieux commencer, par contre le vent est toujours de la partie, certes moins fort que les jours précédents mais toujours dans la mauvaise direction.Je suis content de quitter enfin la ‘capitale’ de l’île pour aller explorer ses trésors. Pas de surprise, ça grimpe dès les premiers kilomètres mais mais quand même plus doux que sur l’île d’Andros.
Les paysages sont plus austères qu’à Andros, les pigeonniers et moulins plus nombreux et je trouve que les villages sont plus jolis. D’ailleurs je m’arrête souvent pour parcourir les ruelles et les escaliers. En cette saison, c’est très rare de voir des gens, la plupart des maisons sont fermées. Ça ne doit pas être facile d’y vivre non plus car ces villages sont de vraies passoires à courant d’air. Même avec le soleil, il faut sa petite laine.
Après ma petite randonnée du jour, je suis descendu au niveau de la mer, au bout du bout de la route dans le petit port de Panormos. On dirait que la vie s’est arrêtée, les quelques cafés ouverts sont vides, quelques hommes font les travaux d’hiver, ça a son petit charme.
Passés 16h, il était temps d’aller à l’endroit que j’avais repéré en faisant la randonnée. Sur la plage de Rohari, il y a un endroit à peu près protégé du vent bien que ça souffle quand même. Dans l’après-midi j’avais repéré plusieurs endroits où dormir mais ils étaient tous trop exposés au vent, malheureusement. Le vent, ça commence à devenir un problème, je savais qu’il y en aurait mais pas à ce point. J’attends de voir ce que vont donner les prochains jours.
Je voulais prendre un raccourci ce matin et m’éviter la même route pour aller à Panormos. Sur la carte, il y avait une piste, bien raide sur le terrain, mais au bout de 2 km, je me suis retrouvé face à une barrière, et ensuite plus rien. Et voilà comment on perd du temps, pas trop grave, mais surtout de l’énergie.
Car de l’énergie, j’en ai eu besoin, beaucoup plus qu’hier. J’ai passé les ¾ de mon temps à grimper, digne d’une étape de montagne dans les Alpes ou les Pyrénées ! Je suis allé de village en village dans la partie centrale de l’île, tous avec un charme différent : ici une belle vue, là des escaliers partout, celui-ci au milieu de pierres énormes. Et surtout j’avais trouvé un coin de bivouac de rêve à l’écart d’un village mais il était encore trop tôt dans l’après-midi pour s’arrêter.
Après ma rando quotidienne, ou presque, je suis resté dans le village et je me suis installé sur une terrasse, enfin une nuit en plein-air, il était temps. Bien sûr, étant donné que je n’avais pas de toit cette nuit, il s’est mis à pleuvoir mais tout était fait (douche, miam miam, vaisselle). Malgré le peu de kilomètres, j’étais bien claqué, je n’ai pas fait long feu dans la soirée. D’ailleurs que faire quand il fait nuit à 18h ? Se reposer !
Me reposer, je l’ai fait aussi une grande partie de la journée. La journée d’hier a laissé des traces et les jambes sont plus que lourdes et sans énergie. Je suis donc retourné à Chora (pratiquement que de la descente) pour laver les vêtements et m’occuper de la structure de la tente qui commence à donner des signes de fatigue.
La bonne blague du jour ? Les compagnies de ferry sont toujours en grève aujourd’hui et il se peut qu’elle soit reconduite demain pour 2 jours ! C’est bien ma chance. Ce n’est pas non plus trop grave puisque j’ai un toit grâce à l’église et que je peux rester plusieurs jours. Mais je me vois quand même mal rester 2 jours de plus. Affaire à suivre … .
La bonne blague du lundi dans les Cyclades, vous la connaissez ? Les compagnies de ferry ne reprennent le travail que vendredi matin ! Me voilà donc bloqué sur l’île toute la semaine …
Personne en hiver, c’est une chose que j’avais adoré en Grece
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A part les locaux bien sûr ! Pour ma part, ça avait été déjà le cas lors des hivers précédents en Corse, Sardaigne, Italie du sud. Le pied.
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Vraiment de beaux endroits que tu nous présentes! Tu n’es pas bloqué dans le pire endroit de la planète en tout cas. Arrives-tu à discuter un peu avec des insulaires malgré ces villages qui ont l’air déserts?
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Salut Mathias, c’est vrai que je pourrais me trouver bloquer dans un pire endroit mais ce n’est pas facile quand même, à cause de ce vent. Je dois avouer qu’il me gâche un peu mon plaisir d’être dans les îles. Il rend tout plus difficile, que ce soit sur le vélo ou pour trouver des abris pour dormir. Mais jusqu’à présent, je me suis toujours bien débrouillé ou bien j’ai une bonne étoile au-dessus de la tête. Pourvu que ça continue !!!
Comme tu l’as dit, il n’y a pas un chat ou presque dans les villages. Siuvent ce sont des personnes plutôt âgées qui ne parlent que grec. Quant aux plus jeunes, ils sont plus qu’indifférents. Je suis donc trèsn très déçu en ce qui concerne les rencontres.
Bonnes fêtes à toi
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Magnifique, merci David
Kissossss
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Merci Françoise. Oui c’est un beau coin d’Europe que cette région.
Kissooooss
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