Sofia (bulgarie) – Svidol – Kameno pole – vers Barkac – Somovit (bulgarie)
252 km
En quittant Sofia, nous avons 8 jours pour arriver à Bucarest, distante de 420 kilomètres. Ça fait du 50 kilomètres par jour, avec un terrain devenant de plus en plus plat, c’est donc plus que jouable et cela nous permettra de profiter de cette dernière semaine.
La sortie de Sofia n’a pas été des plus agréables, sur une mauvaise petite route au trafic assez intense. Pour aller vers le nord-est, le choix des routes est assez restreint dû aux montagnes qui séparent la capitale de la plaine du Danube. Il y a donc une grosse route où circulent les camions, en passant par un col à plus de 1400m où bien une vallée où la route s’amuse à monter et descendre, tout en perdant de l’altitude au fil des kilomètres. Nous avons bien sûr préféré la tranquillité et finalement cette route secondaire n’était pas aussi casse pattes, la seconde partie de la vallée, la plus belle, la route étant même plate. Par contre pour trouver un bivouac, il fallait se réveiller tôt, et dans les seuls endroits possibles pour dormir se trouvaient toujours des gens. C’est en demandant à des gens s’il connaissait un coin que nous avons été invités à passer la nuit dans leur maison. Encore une fois, nous avons passé une soirée inoubliable avec Ivan, son frère Kamen et Zorka. La rakia (de prune) faite maison a coulé à flot mais nous n’avons pas fini à quatre pattes. L’honneur est sauf !!!
Dans la vallée de l’Iskar.Boris s’entraîne pour parcourir 700km en 48h sur un pignon fixe, en l’honneur du 1er tour de France !
Sauf que le lendemain Ivan en a remis un coup ! Il a plu toute la matinée et ce n’est que vers midi que nous avons déjeuné. Au programme : soupe, saucisse, pâté de sanglier maison et bien sûr rakia. Chez le frère d4ivan, on la sert dans des verres à eau, et bien sûr ils sont toujours remplis à ras bord. J’ai eu droit à 2 verres, un peu fort pour démarrer la journée de vélo. D’ailleurs toute l’après-midi nous avions les jambes coupées, sans force et la moindre montée était bien difficile à gravir. Trouver un endroit pour dormir n’a pas été évident, l’espace libre est totalement occupé, le reste, c’est sauvage avec pratiquement aucun accès. Et surtout on a préféré dormir dans la tente pour se reposer un peu car les rencontres que nous faisons sont magnifiques mais elles demandent beaucoup d’énergie. Pas toujours facile après une journée de vélo et des verres de rakia !
Facile de sourire avec 2 gros verres de Rakia dans le ventre. Une cigogne noire, rarissime. L’ingénieuse idée pour trouver un bivouac. Au bout de 20 mètres, plus moyen d’avancer. La route n’est qu’à 15 mètres !!!
Mais le plus dur est maintenant derrière nous. Les montagnes sont maintenant plus qu’un souvenir, nous sommes descendus doucement vers le Danube. Doucement mais en suant quand même. En prenant les petites routes, le terrain n’est pas plat.On passe d’une vallée à l’autre, cela signifie souvent une montée de plusieurs kilomètres suivant d’une descente. Prendre un peu de hauteur permet de profiter des beaux paysages de l’agriculture intensive, notamment les champs de tournesols sont magnifiques. Vert et jaune sur fond bleu. Un petit air de vacances flotte dans cette partie de la Bulgarie.
… l’heure du gros nettoyage est venue.
Sympa les paysages bulgares. Par contre le centre des villages, c’est une autre histoire. Curieux ! La récolte des fruits le long de la route a commencé.
La St Jean est une fête très importante dans les pays du nord de l’Europe et Zane tenait absolument à fêter le plus long jour de l’année, ou la plus courte nuit, selon le point de vue. On l’aurait fait exprès que nous n’aurions pas fait mieux. En se rapprochant du Danube, les endroits pour dormir se sont faits de plus en plus rares et c’est seulement sur les rives du Danube, juste en face de la Roumanie que nous avons fêté « Lido », avec le feu pour éloigner les moustiques, très féroces par ici. Voilà après 4 semaines, nous attaquons la dernière ligne droite et le dernier pays, peut-être l’un des plus intéressants à découvrir. Mais ça, c’est une autre histoire …
Pleven. Le Danube. On éloigne les moustiques, très voraces ici.
»Ligo, ligo, liiigo »
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Ah ah, un beau souvenir sur les rives du Danube, n’est-ce pas ????
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Ma photo préférée, celle où ils évitent soigneusement le poteau pour couper le blé…
Kissossss
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Salut Françoise. Disons que c’est difficile de passer par le poteau, à moins de vouloir casser sa machine !!! Kissos !
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en pleine Canicule, je suis ravie de regarder tes reportages toujours inintéressants! Une cigogne noire ! surement un porte -bonheur pour celui qui l’a vue et photographiée !bon été , David ! bises M JO
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Bonjour Marie-Jo. Dans l’Europe de l’Est il fait aussi très chaud mais ici c’est un chaud continental, donc plus supportable, même si l’après-midi, ça chauffe dur dur sur la route. Pour la cigogne noire, c’est un coup de chance, je ne l’avais pas remarquée mais Zane si. Bisous.
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Hi David…still very interesting reading for us in Australia. You might meet up with some Korean cyclists we met here..they are also about to visit Romania. Vagabonder Kim on FB
Also
http://vagabonderatom.com/220406619275
Best wishes and keep up the great pics and travel tales…Jacky and Stephen
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Hi Jacky and Stephen ! It is great to hear from you !!! How are you ? In Sofia I met a japanese guy and then later in romania on the way back to Bulgaria, one german. And that it ! Usually i do not meet other cyclists because i do not cycle on « cycling highways » like Eurovelo6 or coast along Croatia. All the best to you, greetings from hot Greece.
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